QUIZ Septembre : Pauvreté et richesse ; sénateurs et chancelières ; ascension sociale et déclassement

• 14,2 %

8,9 millions de personnes sont en-dessous du seuil de pauvreté, qui s’établit à 1015 euros par mois (60 % du niveau de vie médian). L’INSEE indique que 66,2 % des personnes touchant le RSA socle sont dans cette situation. Le taux de pauvreté a augmenté entre 2014 et 2015 puisqu’il était de 14,0 % en 2014. Cependant, dans le même temps, l’intensité de la pauvreté a diminué. L’INSEE indique aussi que le niveau de vie des chômeurs a diminué alors que celui des personnes en emploi a augmenté. Dans le même temps, la pauvreté a augmenté chez les ouvriers alors qu’elle a diminué chez les commerçants.

• 42 %

En 2016, l’impôt sur le revenu était payé par 42,3 % des foyers fiscaux. Ce pourcentage était de 45,6 % en 2015 et de 50 % en 2012. 10 % des foyers (ceux qui ont un revenu annuel supérieur à 50 000 euros) payent 70,4 % de l’impôt sur le revenu. Enfin, 2 % des foyers paient 40,6 % de cet impôt. Dans le même temps, la direction générale des finances publiques rappelle qu’environ la moitié des recettes publiques (145 milliards d’euros) provient de la TVA.

• 7,5 milliards d’habitants sur Terre.

Les données publiées par l’INED indiquent que les projections de population pour 2050 sont de 9,8 milliards d’habitants. En 2017, 26 % de la population mondiale a moins de 15 ans (cette proportion est de 41 % en Afrique et de 16 % en Europe) alors que 9 % a plus de 65 ans (3 % en Afrique, 18 % en Europe). L’espérance de vie à la naissance, pour la Terre dans son ensemble, est de 70 ans pour les hommes et 74 ans pour les femmes. Enfin, on peut voir que selon les projections de population, l’Inde devrait être le pays le plus peuplé du monde en 2050 avec 1,6 milliards d’habitants, devant la Chine (1,3 milliards) et le Nigeria (411 millions).

• ont diminué

L’étude de l’INSEE prend en compte les établissements industriels comptant 20 salariés ou plus. Ces établissements ont réalisé pour 1,6 milliards d’euros d’investissements et d’études pour protéger l’environnement (en baisse de 1 % par rapport à 2014). 40 % des établissements de ce type ont fait des investissements et études de ce type, c’est le cas de 90 % des établissements de 500 salariés ou plus et de 26 % des établissements de 20 à 49 salariés.

• environ la moitié sont encore au chômage le trimestre suivant

Selon l’INSEE, en 2016, 52,5 % des personnes au chômage au 1er trimestre 2016 étaient encore chômeuses le trimestre suivant. 20,6 % occupaient un emploi et 20,9 % sont inactives (pour la plupart, elles sont dans le « halo du chômage »). Parmi celles qui trouvent un emploi, environ les deux tiers trouvent un emploi au moins aussi bien rémunéré que leur précédent emploi. On peut noter que pour les plus jeunes, le taux de retour à l’emploi est de 25,8 % alors que pour les 50-64 ans il n’est que de 12,9 %. De la même façon, ce taux est de 27,8 % pour les personnes qui sont au chômage depuis moins d’un an alors qu’il est de 6,7 % pour celles qui sont au chômage depuis au moins 3 ans.

• augmenté

Selon la DARES, en 2016, 288 700 nouveaux contrats d’apprentissage ont été signés, 275 300 dans le privé et 13 400 dans le public. Le nombre de nouveaux contrats d’apprentissage signés a augmenté de 1,9 % en 2015 par rapport à 2016. Pour le secteur privé, la hausse a été de 1,2 % sur cette période, alors qu’elle a été de 19,4 % dans le secteur public.

• plus de personnes qui ont connu une mobilité sociale ascendante par rapport à leur père que de personnes qui ont connu une mobilité sociale descendante par rapport à leur père

En 2014-15, 23,9 % des personnes de 30 à 59 ans avaient connu une ascension sociale par rapport à la position sociale de leur père (26,8 % pour les hommes, 21,2 % pour les femmes) ; 32,8 % étaient en situation d'immobilité sociale par rapport à leur père (35,2 % des hommes et 30,5 % des femmes) et 21,7 % avaient connu une mobilité sociale descendante (26,9 % des femmes – pour lesquelles le déclassement par rapport au père est plus fréquent que l'ascension sociale et 16,3 % des hommes). Enfin, les 21,6 % restants ont connu une « mobilité de statut », autrement dit, leur situation n'est pas comparable à celle de leur père.

• d'une seule personne

En 2013, la taille moyenne des ménages est, selon l'INSEE, de 2,2 personnes, contre 2,4 en 1999. 34,7 % des ménages sont composés d'une seule personne alors que 32,8 % d'entre eux sont composés de deux personnes. 15 % de la population vit seule dans son ménage (contre 12 % en 1999). Ces personnes seules sont plus souvent des femmes que des hommes, l'écart entre les deux sexes étant le plus net avant 23 ans (les femmes quittent plus vite le foyer parental) et après 75 ans (où les veuves sont plus fréquentes que les veufs). Par ailleurs, l'INSEE met en évidence la baisse de la part des familles dans les ménages (mais la hausse des familles monoparentales).

• sénatoriales

171 sièges de sénateurs et sénatrices ont été renouvelés. À la suite de cette élection, la République en Marche occupe 28 sièges de sénateurs (contre 29 avant l’élection). Ce sont Les Républicains qui sont sortis vainqueurs de cette élection puisque de 142 sénateurs, ils passent à 171. Le parti socialiste n’a plus que 69 sénateurs (86 avant l’élection) et le Parti Communiste français perd 6 sièges. Ces élections sont au suffrage universel indirect, ce sont les « grands électeurs » qui votent.

• est à peu près égale à la moyenne européenne

En 2016, 8,2 millions de personnes travaillent dans le secteur des TIC (3,7 % des personnes en emploi), en 2011, on comptait 6,4 millions d’emplois dans ce secteur (3,0%). La France est le 3e pays avec le plus d’emplois dans ce secteur (1 million d’emplois) derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne. Cependant, en proportion du nombre d’emploi total, ce sont les pays d’Europe du nord où le secteur des TIC est le plus développé : 6,6 % des emplois en Finlande sont dans ce secteur, ce taux est de 6,1 % en Suède. La part des emplois dans les TIC est passée de 2,5 % à 3,8 % entre 2011 et 2016, c’est une des hausses les plus importantes de l’UE. Enfin, on peut noter que les emplois dans les TIC sont occupés à 83,3 % par des hommes.