QUIZ DÉCEMBRE : HAUSSE DU DOLLAR, TEMPS DE TRAVAIL ET DISCRIMINATIONS

• le plus bas depuis 2003

Le mercredi 14 décembre, notamment suite à l'annonce de la remontée des taux directeurs par la Fed aux États-Unis, l'euro a atteint son niveau le plus bas exprimé en dollar avec un taux de change inférieur à 1 euro pour 1,04 dollars. Ce niveau bas s'explique à la fois par la montée du dollar et par une tendance à la baisse de la valeur de l'euro sur le marché des changes.

• 2 % du PIB

Dans l'ensemble, les pays de l'UE ont dépensé près de 300 milliards d'euros pour la recherche et le développement, ce qui représente 2,03 % de leur PIB. C'est un taux qui était au même niveau en 2014, mais de 1,74 % en 2005. Cette part est plus faible que pour les principaux pays riches (elle est de 2,73 % aux États-Unis, de 3,59 % au Japon et de 4,29 % en Corée du sud). Elle est de 2,05 % en Chine. Les entreprises réalisent 64 % de la dépense de R&D, les administrations en font 12 %, l'enseignement supérieur 23 % et les associations 1 %.

• 17 %

17,2 % des travailleurs perçoivent un bas salaire en 2014.Cette proportion est de 21,1 % chez les femmes alors qu'elle n'est que de 13,5 % chez les hommes. Elle dépasse les 30 % pour les travailleurs de moins de 30 ans. C'est en Lettonie que la proportion de travailleurs à bas salaires est la plus élevée : elle y dépasse les 25 %. Elle est la plus basse en Suède avec 2,6 %. Cette proportion est relativement basse en France puisqu'elle est de 8,8 %.

• 13 %

En 2014, parmi les personnes de 16 ans et plus, 13,0 % déclaraient ainsi ne pas pouvoir se payer un verre ou un repas (à l'extérieur du domicile) avec leur famille ou des amis et 17,8 % déclaraient ne pas pouvoir se permettre de participer à une activité de loisir. Ce sont deux indicateurs de pauvreté « en conditions de vie ». Eurostat montre que ce type de pauvreté est plus fréquent chez les personnes en âge de travailler. La part des personnes qui ne peuvent se payer un verre ou un repas dépasse les 35 % en Hongrie et en Roumanie., elle est inférieure à 2 % en Suède et en Finlande. En France, elle atteint 6,2 %.

• France

Selon Eurostat, en 2014, les dépenses de protection sociale représentent 28,7 % du PIB de l'UE en 2014. Ce ratio était de 28,3 % en 2011. C'est en France que les dépenses de protection sociale sont les plus élevées : elles représentent 34,3 % du PIB, la France devance le Danemark (33,5%) et la Finlande (31,9%). À l'opposé, les dépenses de protection sociale représentent moins de 15 % du PIB en Lettonie, en Lituanie et en Roumanie.

• 20 % des entreprises créées appartiennent au secteur du commerce

En 2014, il y a eu 108 000 entreprises appartenant au secteur du commerce qui ont été créées. Plus de la moitié ont été créées sous le régime de l'auto-entreprise. Les entreprises du commerce sont créées par des hommes dans 7 cas sur 10. Par ailleurs, les entreprises du commerce ont un taux de survie après trois ans inférieur à la moyenne : 64 % des entreprises commerciales créées en 2010 sont encore actives trois ans après, contre 74 % pour les autres secteurs en moyenne.

• supérieur à la durée légale des 35 heures

La durée légale des 35 heures par semaine correspond à 1607 heures pour un temps complet. Les salariés du secteur marchand non agricole réalisent en moyenne 1686 heures, l'ensemble des salariés réalise en moyenne 1652 heures. Cela correspond à une durée hebdomadaire moyenne de 35,1 heures, qui signifie que certains salariés font des heures supplémentaires, mais qui prend aussi en compte le fait que les cadres sont au « forfait jour » et dépassent donc souvent les 35 heures par semaine. Par ailleurs, la DARES indique que les salariés à temps partiel réalisent en moyenne 23,3 heures de travail par semaine et que la durée hebdomadaire habituelle (celle d'une semaine sans congé) est de 39,1 heures pour les salariés à temps plein.

• subissent une discrimination à l'embauche

La DARES a mené une enquête par « testing » en envoyant des candidatures pour certaines offres d'emploi purement identiques entre elles mais ne variant que par le nom et le prénom des candidats. 40 entreprises ont été testées, la plupart d'entre elles ne laissent pas apparaître d'écart significatif entre les candidatures à profil « maghrébin » et celles à profil « hexagonal ». 12 entreprises testées réalisent, par contre, une discrimination très nette avec des taux de réponses positives pour les candidatures largement inférieurs pour les candidatures « maghrébines » par rapport aux candidatures « hexagonales », l'écart allant de 15 à 35 points de pourcentage. En moyenne, les candidatures « hexagonales » ont reçu un taux de réponse positive de 47 % contre 36 % pour les candidatures « maghrébines ».

• est en hausse par rapport à 2014

En 2015, en France, selon la DARES, 283 500 contrats d'apprentissage ont été signés, soit une hausse de 1,3 %. La hausse est de 0,6 % dans le secteur privé, après deux années consécutives de baisse . La hausse est notamment tirée par les entreprises de moins de 10 salariés avec la mise en place d'une loi qui les incite à la signature de ce type de contrats. Les contrats d'apprentissage ont augmenté de 1 % dans l'industrie, de 1,6 % dans le tertiaire alors qu'ils ont diminué de 5 % dans la construction. Un tiers des contrats d'apprentissage concerne des femmes.

• 135 milliards d'euros

Fin 2015, le patrimoine économique national est de 13 585 milliards d'euros. Après une baisse de 1,8 % en 2014, ce patrimoine a augmenté de 1,3 % en 2015. Le patrimoine des ménages a augmenté de 2,4 % après une hausse de 0,4 % en 2014.