QUIZ OCTOBRE 2019

• des services

Selon l’Insee, fin 2018, 788 000 personnes occupent un poste en intérim. On en compte 329 000 dans le secteur des services, 301 000 dans l’industrie et 154 000 dans la construction. Le nombre de postes en intérim a baissé par rapport à 2017, puisqu’à la fin de cette année-là, il y avait 815 000 intérimaires. Les données publiées par l’Insee permettent également de voir qu’en 2007, le premier secteur utilisateur d’emplois en intérim était l’industrie avec 310 000 postes, alors que les services n’embauchaient que 231 000 intérimaires.

• 50 %

La Dares a publié ce mois-ci les données annuelles sur les heures supplémentaires. 50 % des salariés ont effectué des heures supplémentaires rémunérées en 2016, contre 49 % en 2015. En moyenne ceux et celles qui ont effectué des heures supplémentaires en ont fait 114 dans l’année, contre 110 en 2015. Ces heures ont rapporté en moyenne 1872 euros bruts à ceux et celles qui les ont effectuées. La part des hommes qui ont fait des heures supplémentaires est de 57 %, celle des femmes de 39 %. Enfin, 68 % des ouvriers ont effectué des heures supplémentaires, contre 19 % des cadres et professions intellectuelles supérieures.

• augmenté

Le taux de pauvreté s’élèverait à 14,7 % de la population en 2018, contre 14,1 % en 2017. Ce sont des données provisoires et une partie de la hausse s’expliquerait par une diminution des allocations logements dans les HLM, en partie compensée par des baisses de loyer. Une fois cet effet enlevé, on obtiendrait toujours une hausse de la pauvreté. Dans le même temps, l’indice de Gini, mesure des inégalités, augmenterait de 0,005 points et serait de 0,294.

• un sur trois

Selon un rapport de l’Unicef, un enfant sur cinq dans le monde est en surpoids ou sous-nutris : 227 millions d’enfants, sur les 676 millions que compte le monde souffrent de problèmes alimentaires graves. 149 millions d’enfants sont trop petits pour leur âge et 50 millions trop maigres par rapport à leur taille. Par ailleurs, on compte 340 millions d’enfants qui souffrent de carences alimentaires : ils mangent à leur faim, mais manquent d’éléments essentiels pour leur développement (tels que des vitamines). Le nombre d’enfants qui ne reçoivent pas assez de nourriture a baissé de 40 % entre 1990 et 2005, mais dans le même temps, le surpoids et l’obésité ont beaucoup augmenté, y compris dans les pays pauvres.

• le plus élevé depuis la seconde guerre mondiale

610 000 personnes sont mortes en France en 2018, soit 3000 de plus que l’année précédente, et 17 000 de plus qu’en 2016. C’est le nombre de décès le plus élevé depuis 1945. Cela s’explique par le fait que les générations du baby boom (nées après 1945) commencent à arriver à des âges de forte mortalité. Par ailleurs, l’Insee, qui publie ses données, indique que 47 % des personnes sont décédées dans leur département de naissance.

Son report au mois de janvier

Le Brexit, la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne avait été voté par référendum en juin 2016. Depuis, les négociations pour parvenir à un accord entre le Royaume-Uni et l’UE concernant cette sortie sont difficiles à faire aboutir. Le mois d’octobre avait été choisi comme date limite de sortie, mais elle a donc été repoussée.

• 20 % des échanges mondiaux

Les services représentaient 9 % des échanges mondiaux, en valeur, en 1970, leur part a donc fortement augmenté, et l’OMC prévoit qu’elle devrait atteindre 33 % en 2040. Entre 2005 et 2017, les échanges de services ont augmenté de 5,4 % par an en moyenne.

• 40 % du PIB dans l’UE

Selon Eurostat, les recettes provenant des impôts et des cotisations sociales s’élèvent à un montant qui représente 40,3 % du PIB dans l’UE. Pour la zone euro, cette part est un peu plus élevée : elle est de 41,7 %. Le poids de ces recettes, qui est une approximation de l’importance de la fiscalité augmente légèrement puisqu’il était de 38,6 % du PIB en 2002, de 39,5 % en 2012 et de 40,2 % en 2017.

• les cotisations sociales

Les cotisations sociales représentent, en 2018, 13,3 % du PIB dans l’UE et 15,2 % dans la zone euro. En France, cette part est de 18 %, au plus haut en Europe devant l’Allemagne (17,1%). Ces cotisations ne représentent que 0,9 % au Danemark, qui a, par ailleurs, un poids le plus important de l’UE pour les impôts sur les revenus, le patrimoine, etc.

• lié à la vieillesse

Sur les 741 milliards d’euros de dépenses de protection sociale en France en 2018, selon la Dares, 339 couvrent le risque vieillesse-survie, soit 45,8 % des dépenses. Le risque vieillesse représente à lui seul 40,5 % des dépenses de protection sociale. La santé vient ensuite avec 35,3 % des dépenses liées à la maladie, l’invalidité ou bien les accidents du travail. La pauvreté-exclusion est un risque qui conduit à « seulement » 23,7 milliards d’euros en 2018, soit un peu plus de 3 % des dépenses de protection sociale.