QUIZ ACTUALITE février 2017 : CRÉATION D’EMPLOIS, IMMIGRATION ET CONSOMMATION D’ÉNERGIE

• augmenté

Le secteur marchand a créé 62 200 emplois au 4e trimestre de 2016, ce qui conduit à une création nette de 191 700 emplois en France sur l’ensemble de l’année 2016. C’est le nombre de créations de postes le plus élevé depuis 2007 (où 263 000 emplois avaient été créés). Le nombre d’emplois créés est presque le double de celui de 2015.

• a diminué

En 2016, 57 844 entreprises ont été placées en dépôt de bilan ou procédure de sauvegarde, un nombre en baisse de 8 % par rapport à ce qu’il était en 2015 et de 10 % par rapport à 2013. Les défaillances d’entreprises sont au plus bas depuis 2008 et « seulement » 200 000 emplois sont directement menacés par la faillite d’une entreprise, nombre en baisse de 15 % par rapport à 2015.

• l’innovation est plus fréquente dans les grandes entreprises que dans les plus petites, plus d’un tiers des entreprises innovantes bénéficie d’un soutien financier public

78 % des entreprises de 250 salariés ou plus ont innova contre 45 % de celles de 10 à 49 salariés.Toutes choses égales par ailleurs, les sociétés appartenant à un groupe innovent 1,3 fois plus que les sociétés indépendantes et les sociétés exportatrices innovent 2,3 fois plus souvent que les sociétés non exportatrices. 37 % des sociétés qui ont innové ont bénéficié d’un soutien financier public, notamment de crédits d’impôts. Pour 45 % des sociétés qui ont innové, l’innovation a généré des bénéfices environnementaux (par exemple, une diminution de la consommation d’énergie ou de matières premières ou encore la mise en place d’un recyclage).

• diminué

Selon la DARES, l’activité des services à la personne a diminué en 2015 (le nombre d’heures a diminué de 1,6%) comme en 2014 (-1,2%). La baisse s’explique par la diminution des heures rémunérées par les particuliers employeurs alors que l’activité prestataire a augmenté. Il y a ainsi une diminution de l’activité directement pour les particuliers alors que les entreprises qui proposent de servir d’intermédiaires pour la fourniture de services à la personne voient leur activité augmenter. Ces organismes prestataires sont dans 75 % des cas des entreprises privées alors que les associations et organismes publics, qui voient leur activité diminuer, ne représentent donc qu’un quart des activités de services à la personne.

• 1600 entreprises

1625 sociétés sont contrôlées directement ou indirectement par l’État français : 89 sont contrôlées directement par l’État et les autres sont des filiales de ces sociétés ou des filiales de filiales de ces sociétés. Ces sociétés sous contrôle public emploient 790 906 salariés. Entre fin 2014 et fin 2015, le nombre de sociétés contrôlées par l’État et celui de salariés employés a très légèrement diminué. 60 % des salariés de ces sociétés travaillent dans le secteur du transport et de l’entreposage (avec un poids important de La Poste, la SNCF et de la RATP). Ces données proviennent d’une publication de l’INSEE.

• la consommation d’énergie a augmenté mais la dépense en euros pour l’énergie a diminué

En 2015, la consommation brute d’énergie dans l’industrie (entreprises de 20 salariés ou plus) atteint 36,3 millions de Tonnes d’équivalent pétrole, elle était de 35,4 millions en 2014 et de 41,7 millions en 2005. L’augmentation s’explique par une augmentation de la production. Dans le même temps, la facture énergétique a diminué de 4 %, notamment en raison de la baisse des prix du pétrole.

• 4 millions

Selon la DARES, 144 000 personnes travaillent dans des professions « vertes », 45 % d’entre eux sont dans le secteur de la production et la distribution d’énergie et d’eau, 35 % travaillent à l’assainissement des déchets et 20 % travaillent pour la protection de la nature et de l’environnement. Les productions verdissantes sont fréquentes dans le transport et la construction.

• un niveau d’éducation plus élevé que la moyenne des personnes de leur pays d’origine

Selon l’INED, moins d’1 % des personnes nées en France n’ont jamais été scolarisées, alors que 27 % d’entre elles sont diplômées du supérieur. Pour les personnes nées à l’étranger et résidant en France, les situations sont assez contrastées selon les pays d’origine : par exemple, pour les personnes nées au Portugal et résidant en France, 8 % n’ont jamais été scolarisées et 7 % sont diplômées du supérieur alors que pour ceux nés en Turquie, 15 % n’ont jamais été scolarisées et  9 % sont diplômés du supérieur. Ce sont les deux pays en provenance desquels les personnes immigrées en France sont les moins diplômées. 19 % des personnes en provenance du Maroc sont diplômées de l’enseignement supérieur, 23 % des personnes nées au Sénégal ou encore 37 % des personnes nées en Roumanie sont diplômées du supérieur parmi les immigrés en France. Hormis pour la Serbie, la Turquie, le Portugal et la Roumanie, les personnes qui viennent vivre en France sont en moyenne plus diplômées que les personnes de leur pays d’origine.

• 53 %

53 % des jeunes interrogés se disent « plutôt optimistes » pour leur avenir professionnel, 21 % plutôt pessimistes et 26 % ne se prononcent pas. Les hommes sont plus nombreux que les femmes à se dire optimistes (57 % contre 50%). 58 % de ceux qui sont en études secondaires se disent plutôt optimistes (avec notamment un taux de 68 % pour les apprentis) alors que 53 % de ceux qui poursuivent des études secondaires sont dans cette situation.

• les Pays-Bas sont le premier exportateur de fleurs et l’Allemagne en est le premier importateur

Les importations des pays européens en fleurs coupées (qui servent principalement à composer des bouquets) s’élèvent à 3,5 milliards d’euros. L’Allemagne est le premier importateur avec 25 % du total des importations en fleurs. 73 % du montant des fleurs importées provient d’autres pays de l’UE et les principaux pays non-UE d’où l’on importe des fleurs sont le Kenya, l’Équateur et l’Éthiopie. Les pays de l’UE exportent pour 3,1 milliards d’euros de fleurs coupées, dont 84 % correspondent à des échanges intra-zones. Les Pays-Bas réalisent 87 % de ces exportations.Les 3 principales destinations des exportations de fleurs vers les pays non-européens sont la Russie, les États-Unis et la Suisse.