QUIZ actualité mai 2017 ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE, MARCHÉ DU TRAVAIL ET CHANGEMENT CLIMATIQUE

• la plus forte jamais enregistrée à un second tour de l’élection présidentielle

Le taux d’abstention a été de 25,44 %, ce qui est le taux le plus fort jamais enregistré depuis 1969, date de la première élection du président de la République au suffrage universel. C’est à comparer, par exemple, au taux de 22,23 % au premier tour. Cette forte abstention, mesurée par le Ministère de l’intérieur s’est accompagnée d’une forte proportion de votes blancs et nuls puisque 12 % des suffrages exprimés ont pris cette forme.

• a été plus faible dans les 15 ans qui ont suivi l’introduction de l’euro que lors des 15 ans précédents

De 2002 à 2016, les prix à la consommation ont augmenté de 1,4 % par an en moyenne en France, alors qu’ils avaient augmenté de 2,1 % par an en moyenne pendant les 15 ans précédents. Si l’inflation a été fortement ralentie par la grande dépression depuis 2008, il faut noter que l’introduction de l’euro n’a pas eu d’effet inflationniste. Cependant, l’introduction de l’euro a accru l’écart entre inflation réelle et inflation ressentie. L’INSEE avance que cela s’explique peut-être par le fait que les ménages ont tendance à utiliser comme référence des prix datant d’il y a 15 ans et qui sont donc bien plus faibles qu’aujourd’hui. Ainsi, le prix de la baguette de pain n’a augmenté que de 1,9 % par an mais cette hausse cumulée sur 15 ans est importante.

• 1 emploi sur 5 est à temps partiel

18,8 % des emplois sont à temps partiel. Les femmes sont surreprésentées dans ce type d’emplois puisque 30,1 % des emplois féminins sont à temps partiel, contre 8,2 % des emplois masculins. Les personnes à temps partiel travaillent en moyenne habituellement 23,3 heures par semaine, contre 39,9 heures pour les salariés à temps complet et 46,2 heures pour les non-salariés.

• un emploi salarié sur 5

La DARES montre l’augmentation de l’emploi à temps partiel au fil du temps. Ainsi, à la fin des années 60, environ un emploi salarié sur 20 était à temps partiel, ce taux est passé près de 20 % en 2015. 1/3 des personnes à temps partiel disent occuper un emploi de ce type faute d’avoir trouvé un temps complet. Les femmes occupent environ 80 % des emplois à temps partiel.

• 35 %

La DARES a publié un panorama de la situation des personnes handicapées sur le marché du travail en 2015. On apprend que le taux d’activité des handicapés est de 43 % alors que 35 % occupent un emploi. Par ailleurs, les handicapés ont trois fois moins de chances d’être en emploi que les non-handicapés à caractéristiques égales.

• plus de personnes à l’étranger qu’en France

En 2014, selon l’INSEE, les FMN françaises, hors secteur bancaire, comptent 37 000 filiales à l’étranger. Elles y réalisent 54 % de leur chiffre d’affaires et y emploient 56 % de leurs salariés, soit un total de 5,5 millions de personnes. L’INSEE note que 7 pays concentrent la plupart des activités de ces FMN, dans l’ordre d’importance ce sont : les États-Unis, la Chine, le Brésil, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Espagne et l’Inde. En 2014, les FMN françaises ont réalisé 62,3 milliards d’investissements corporels, dont 36 % dans l’UE.

• les États-Unis

Cet accord bilatéral prévoit une ouverture des frontières chinoises aux exportations américaines de bœuf et de gaz naturel. En contrepartie, les Etats-Unis laissent entrer les exportations chinoises de volaille et facilitent les entrées d’IDE. Des négociations ont été ouvertes, également, concernant les exportations des paiements électroniques, des biotechnologies et des OGM en provenance des Etats-Unis. Les Etats-Unis ont justifié la signature de cet accord par leur volonté de réduire leur déficit commercial avec la Chine, qui est de 347 milliards de dollars, soit 60 % de leur déficit total).

• légèrement diminué en 2016

Les émissions de CO2 ont diminué de 0,4 % sur l’année 2016, Eurostat rappelle que ces émissions représentent 80 % des émissions de gaz à effet de serre. Même si la tendance globale est à la baisse, davantage de pays ont connu une hausse de leurs émissions de CO2 notamment du fait de la reprise économique. En France, les émissions se sont stabilisées, la France émet 9,8 % du CO2  de l’UE.

• environ 3 % ont demandé l’asile en France

Le nombre de mineurs non accompagnés demandeurs d’asile a baissé par rapport à 2015, puisqu’ils étaient 96500 dans cette situation), ce nombre reste bien plus élevé qu’entre 2008 et 2013 où, en moyenne, 12 000 mineurs non accompagnés demandaient l’asile dans l’UE. Environ 6 demandes d’asile de ce type ont été faites en Allemagne, vient ensuite l’Italie qui concentre 10 % des demandes d’asile de mineurs, puis le Royaume-Uni (5%) et la France (3%). 4 mineurs non accompagnés demandeurs d’asile sur 10 sont Afghans, 20 % sont Syriens.

• environ les 3/4 ne vit jamais ou presque avec leur autre parent

En 2011, on comptait 13,7 millions d’enfants mineurs. 3,4 millions d’entre eux vivait principalement avec un seul de leurs parents, dont 2,5 millions en famille monoparentale et 900 000 en famille recomposée. Un quart de ces enfants vit une partie du temps avec leur autre parent. Pour les autres, soit ils n’ont plus de contacts, soit les contacts prennent d’autres formes que la résidence commune. On peut noter aussi que 16 % des enfants qui vivent avec l’un de leurs parents vivent principalement avec leur père alors que 84 % d’entre eux vivent avec leur mère.